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Auteurs de la Rome antique

Properce

Biographie

Très peu d'informations sur Properce sont connues, en dehors de ses propres écrits. Son praenomen « Sextus » est mentionné par Aelius Donat, quelques manuscrits le désignent comme « Sextus Propertius », mais le reste de son nom est inconnu. De nombreuses références dans sa poésie indiquent clairement qu'il est né et a grandi en Ombrie ; la ville d'Assise actuelle revendique l'honneur de l'avoir vu naître. Son père mourut quand il était enfant et sa famille perdit ses terres lors d'une confiscation, probablement la même que celle qui réduisit les possessions de Virgile lorsqu'Octave distribua des terres à ses vétérans en 41 av. J.-C. Si on ajoute à cela une référence d'Ovide impliquant qu'il était plus jeune que son contemporain Tibulle, une date de naissance au début des années 40 paraît appropriée.

Après la mort de son père, la mère de Properce le lance dans le cursus d'une carrière publique — ce qui indique que sa famille avait toujours une certaine aisance financière, de même que certaines allusions mythologiques précises montrent qu'il a reçu une bonne éducation. De nombreuses évocations de ses amis comme Tullus, le neveu de Lucius Volcatius Tullus, consul en 33 av. J.-C., et le fait qu'il habitait sur l'Esquilin indiquent qu'il a dû entrer au cours des années 20 dans un cercle de fils d'hommes riches et impliqués dans la vie politique. C'est à cette époque qu'il a rencontré Cynthia, la femme qui allait l'inspirer et féconder son génie poétique.

Il est possible que Properce eut des enfants, soit avec Cynthia, soit avec une relation postérieure. Pline évoque ainsi un prétendu descendant de Properce. Un poème d'Ovide daté de l'an 2 av. J.-C. montre de manière certaine que Properce était mort à cette époque.

Œuvres

Élégies

Ses citations

(3)
  • L'Amour est nu ; il chérit la beauté pour elle-même, et dédaigne de vains artifices.

    Élégies, II
  • Pourquoi te rendre esclave des produits étrangers, ensevelir sous un éclat emprunté les charmes de la nature, et ne pas laisser ton corps briller de ses propres richesses ?

    Élégies, II
  • Voilà le juste retour des douleurs que tu as méprisées ; une seule venge le malheur d'une foule d'autres ; c'est elle qui mettra un terme à de vulgaires amours.

    Élégies, XIII

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