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Auteurs de la Rome antique

Avianus

Biographie

Avianus est un poète romain tardif ayant probablement vécu à la fin du IVe et au début du Ve siècle.

Il serait l'auteur de 42 fables en vers élégiaques, imitées d'Ésope. Ces fables étant dédiées à « Theodosius », on a pensé qu'il s'agissait de Flavius Ambrosius Macrobius Theodosius (c'est-à-dire Macrobe). Les recherches récentes tendent à assimiler le fabuliste Avianus au personnage d'Avienus présent dans les Saturnales de Macrobe : la petite différence de nom aurait pour origine une erreur dans la transmission manuscrite des Fables d'Avianus, dont le vrai nom serait donc Avienus (leçon que proposent certains manuscrits des Fables). L'identification parfois proposée d'Avianus avec l'auteur inconnu de la pièce de théâtre Querolus n'a généralement pas été retenue.

Å’uvres

Fables

Ses citations

(37)
  • Ainsi convient-il, quand on est pris entre deux dangers, de choisir la mort la plus honorable.

    Fables, XLII
  • Cet exemple apprendra aux malheureux que, soumis aux grands, ils doivent gémir tout bas de leur triste misère !

    Fables, XLI
  • Admirons ceux qui se distinguent par les qualités de l'esprit, plutôt que ceux qui n'ont que quelques avantages corporels.

    Fables, XL
  • En venant de contrées lointaines, ne prétendez point prendre le pas sur les gens du pays.

    Fables, XXXVIII
  • Et pour tes festins, aie soin de ne les vanter qu'à ceux qui préfèrent la bonne chère à la liberté.

    Fables, XXXVII
  • Tel est le sort des hommes : les plus heureux meurent le plus vite, les malheureux comptent de longs jours.

    Fables, XXXVI
  • Ainsi l'indifférence est parfois utile ; la chance tourne, et les plus humbles s'élèvent d'autant plus haut.

    Fables, XXXV
  • C'est ainsi que ceux qui demandent aux dieux tout à la fois, sont justement repoussés jusque dans leurs prières de chaque jour.

    Fables, XXXIII
  • Sachez donc que les dieux n'écoutent point des vÅ“ux indolents: c'est en agissant vous-même que vous obtiendrez leur secours.

    Fables, XXXII
  • Sachez donc que les petits ont assez de persévérance pour toujours arriver au but de leurs désirs.

    Fables, XXXI
  • Celui qui parle bien des personnes présentes et mal des absentes se rend odieux par son double langage.

    Fables, XXIX
  • Ne prêtez pas légèrement l'oreille aux discours flatteurs ; mais d'une bouche amie, méditez tous les avis.

    Fables, XXVI
  • Il ne faut rien convoiter avec trop d’ardeur ; en désirant plus qu’on n’a, on perd même ce que l’on possède.

    Fables, XXV
  • Apollon, édifié sur la perversité humaine, reporta en riant à Jupiter les tristes effets de l'envie, malheureuse passion qui, pour jouir des revers d’autrui, va jusqu’à désirer aveuglément sa propre perte.

    Fables, XXII
  • Qu'un espoir douteux ne vous fasse point renoncer à des avantages réels; car peut-être risqueriez-vous de chercher encore et de ne point trouver.

    Fables, XX
  • Ne vous vantez point outre mesure de la beauté du corps, car ceux dont vous faites fi peuvent plus tard gémir sur vos disgrâces.

    Fables, XIX
  • Gardez-vous de prêter trop tôt l'oreille aux discours trompeurs, et de rompre brusquement une vieille amitié.

    Fables, XVIII
  • Si nous craignons avec raison les bêtes brutes, elles doivent, à leur tour, redouter l'homme bien davantage.

    Fables, XVII
  • Cette fable montre qu'on résiste vainement aux grands, le ménagement seul désarme leur aveugle colère.

    Fables, XVI
  • Bien que vous vous distinguiez par vos qualités particulières, ne méprisez personne; peut-être ont-ils aussi des qualités tout autres.

    Fables, XV

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