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Auteurs de la Grèce antique

Épicure

Biographie

Épicure est un philosophe grec, fondateur, en 306 av. J.-C., de l'épicurisme, l'une des plus importantes écoles philosophiques de l'Antiquité. En physique, il soutient comme Démocrite que tout ce qui existe est composé d'atomes indivisibles. Les atomes se meuvent aléatoirement dans le vide et peuvent se combiner pour former des agrégats de matière. L'âme en particulier serait un de ces agrégats d'atomes, et non une entité spirituelle, notamment d'après son disciple Lucrèce. En éthique, le philosophe grec défend l'idée que le souverain bien est le plaisir, défini essentiellement comme « absence de douleur ». En logique ou épistémologie, Épicure considère que la sensation est à l'origine de toute connaissance et annonce ainsi l'empirisme.

Sa philosophie prône le contentement (de ses avoirs, de son état affectif, de son rang social) et la vie communautaire entre amis dans un bonheur stable. Elle s'oppose avec force au platonisme et, de manière plus mesurée, à la doctrine d'Aristote (des fragments nous font voir en Épicure un lecteur consciencieux de ce dernier) ; quant à l'héritage démocritéen, l'atomisme épicurien n'en est pas une simple copie : Épicure modifie certaines idées de Démocrite et ajoute le concept très important de clinamen. Épicure s'attribue injustement l'ouvrage de Démocrite à propos de l'atomisme.

Œuvres

Lettres, Maximes capitales, Préceptes

Ses citations

(110)
  • Pour le jeune homme, la principale part du salut est la sauvegarde de la jeunesse, et la vigilance contre ce qui se salit tout en suivant les désirs furieux.

    Sentences vaticanes, 80
  • Celui qui est sans trouble n’est à charge ni à lui-même, ni aux autres.

    Sentences vaticanes, 79
  • L’homme bien né s’adonne surtout à la sagesse et à l’amitié : desquelles l’une est un bien mortel, l’autre un bien immortel.

    Sentences vaticanes, 78
  • Le fruit le plus grand de la suffisance à soi-même : la liberté.

    Sentences vaticanes, 76
  • La même doctrine qui nous a rendus fermes contre l'appréhension d'un malheur perpétuel, ou même d'une longue durée, nous a aussi fait voir que l'amitié est le secours le plus assuré qu'on puisse avoir dans toute la vie.

    De finibus bonorum et malorum, I, XX
  • Tu es en vieillissant tel que moi je conseille d'être, et tu as su bien distinguer ce qu'est philosopher pour la Grèce : je m'en réjouis avec toi.

    Sentences vaticanes, 76
  • Ingrate envers les biens passés, la maxime disant « Regarde la fin d’une longue vie ».

    Sentences vaticanes, 75
  • Dans la recherche en commun par la discussion, celui qui est vaincu gagne plus, dans la mesure où il a accru son savoir.

    Sentences vaticanes, 74
  • Même le fait que certaines douleurs se produisent dans le corps est utile pour nous mettre en garde contre celles du même genre.

    Sentences vaticanes, 73
  • À tous les désirs, il faut appliquer cette question : que m'arrivera-t-il si est accompli ce qui est recherché conformément à mon désir, et quoi si ce n'est pas accompli ?

    Sentences vaticanes, 71
  • Puisses-tu ne rien faire dans ta vie qui te causera de la crainte si cela est connu du voisin.

    Sentences vaticanes, 70
  • L'ingratitude de l’âme rend le vivant avide à l’infini des variétés dans le genre de vie.

    Sentences vaticanes, 69
  • Rien n'est suffisant pour celui pour qui le suffisant est peu.

    Sentences vaticanes, 68
  • Une vie libre ne peut pas acquérir de grandes richesses, parce que la chose n’est pas facile sans se faire le serviteur des assemblées populaires ou des monarques.

    Sentences vaticanes, 67
  • Soyons en sympathie avec nos amis non en gémissant, mais en méditant.

    Sentences vaticanes, 66
  • Il est sot de demander aux dieux ce que l’on peut se procurer par soi-même.

    Sentences vaticanes, 65
  • Il faut que la louange des autres suive spontanément, et nous, nous en tenir à la guérison de nous-mêmes.

    Sentences vaticanes, 64
  • Il y a, même dans les restrictions, une mesure : celui qui n’en tient pas compte se trouve à peu près dans la situation de celui qui s’égare par manque de limitation.

    Sentences vaticanes, 63
  • Si c’est légitimement que les parents se mettent en colère contre les enfants, il est certes, sans objet, de résister et de ne pas demander à obtenir le pardon.

    Sentences vaticanes, 62
  • Très belle aussi est la vue de ceux qui nous sont proches, quand les liens premiers de parenté concourent à l’union : car elle produit beaucoup de zèle en vue de cela.

    Sentences vaticanes, 61

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