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Auteurs de l'Asie antique

Tchouang-tseu

Biographie

Tchouang-tseu ou Zhuangzi est un penseur chinois à qui l'on attribue la paternité d'un texte essentiel du taoïsme appelé de son nom – le Zhuangzi – ou encore le « Classique véritable de Nanhua », Nánhuá zhēnjīng.

Si Zhuāng Zhōu a réellement existé, on ne sait en tout cas que très peu de choses sur la personne de ce philosophe qui vécut à l'époque des Royaumes Combattants. Les Annales Historiques de Sima Qian rapportent qu'il était originaire du district de Meng (蒙), probablement situé au Sud du fleuve Jaune, à proximité de la capitale de l'État de Sòng (宋國/宋国, Sòngguó), près de l'actuelle Shangqiu au Henan. Elles placent sa vie à l'époque des rois Huì de Wèi (魏惠王, Wèihuìwáng) et Xuān de Qí (齊宣王/齐宣王, Qíxuānwáng), ce qui en ferait un contemporain de Mencius, mais ils semblent s'être ignorés. Le Zhuangzi présente le logicien Hui Shi (惠施) ou Huizi (惠子) (380-305 av. J.-C.) comme un ami de l'auteur.

Zhuāng Zhōu aurait occupé une charge administrative subalterne et refusé un poste de Premier ministre offert par le roi Wei de Chu (楚威王). Il aurait terminé sa vie complètement retiré du monde, menant une vie nomade et proche du peuple.

Œuvres

Zhuangzi

Ses citations

(4)
  • Un chien n'est pas un bon chien parce qu'il aboie beaucoup ; Un homme n'est pas sage parce qu'il parle bien, ni même un grand homme.

  • Quand la taupe boit dans le fleuve, elle ne prend que ce qu'il lui faut.

  • Les pattes du canard sont courtes, il est vrai ; mais les allonger ne lui apporterait rien.

  • Les hommes connaissent tous l'utilité d'être utile, mais aucun ne connaît l'utilité d'être inutile.

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