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Morceaux choisis

L'Odyssée - Chant X, vers 244-260

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L'Odyssée (en grec ancien Ὀδύσσεια / Odússeia), est une épopée grecque antique attribuée à l'aède Homère, qui l'aurait composée après l'Iliade, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Elle est considérée comme l'un des plus grands chefs-d'œuvre de la littérature et, avec l'Iliade, comme l'un des deux poèmes fondateurs de la civilisation européenne.

L'Odyssée
Chant X
Eurylochos revient seul et, terrorisé, raconte avec difficulté ce qui est arrivé.
244
Or, peu après Eurylochos arrive vers notre noir navire maniable, nous donnant des nouvelles des (autres) compagnons, à savoir leur sort amer.
246
Il ne peut en aucune façon s'exprimer (car) incroyablement aucun mot ne sort de son gosier affligé d'une grande douleur et ses yeux sont remplis de larmes et son cœur est secoué de palpitations.
249
Mais quand, enfin, nous tous nous impatient(i)ons en l'interrogeant/de l'interroger, alors seulement il nous raconta en détail la fin de nos autres équipiers :
251
« Nous allions, comme tu nous l'as enjoint, à travers bois, brillant Ulysse ; nous découvrons le beau palais en pierres de taille, bien situé dans un vallon, sur un endroit à vue panoramique.
254
Arrivé à ce palais, une femme chantait harmonieusement tout en tissant une grande toile, immortelle ou mortelle (qu'importe) et ils s'époumonèrent véritablement en l'appelant.
256
Elle, accourant aussitôt, ouvrit les portes brillantes (et scintillantes) et appelle et tous la suivent imprudemment ; tandis que moi, je restai en retrait, soupçonnant l'existence d'une embrouille.
259
Or, ils ont tous disparu avec elle ; aucun d'eux n'en est ressorti alors que j'ai longtemps fait le guet, assis, immobile1.
Οδύσσεια
Ὀδυσσείας κ
244
Εὐρύλοχος δ᾽αἶψ᾽ἦλθε θοὴν ἐπὶ νῆα μέλαιναν ἀγγελίην ἑτάρων ἐρέων καὶ ἀδευκέα πότμον.
246
Οὐδέ τι ἐκφάσθαι δύνατο ἔπος ἱέμενός περ κῆρ ἄχεϊ μεγάλωι βεβολημένος· ἐν δέ οἱ ὄσσε δακρυόφιν πίμπλαντο γόον δ᾽ὠίετο θυμός.
249
Ἀλλ᾽ὅτε δή μιν πάντες ἀγασσάμεθ᾽ἐξερέοντες, καὶ τότε τῶν ἄλλων ἑτάρων κατέλεξεν ὄλεθρον·
251
« Ἤιομεν, ὡς ἐκέλευες, ἀνὰ δρυμά, φαίδιμ᾽Ὀδυσσεῦ· cf. (XI, 100) εὕρομεν ἐν βήσσηισι τετυγμένα δώματα καλὰ ξεστοῖσιν λάεσσι, περισκέπτωι ἐνὶ χώρωι. cf. (X, 210-211)
254
Ἔνθα δέ τις μέγαν ἱστὸν ἐποιχομένη λίγ᾽ἄειδεν, cf. (X, 226) ἢ θεὸς ἠὲ γυνή τοὶ δὲ φθέγγοντο καλεῦντες. cf. (X, 229)
256
Ἡ δ᾽αἶψ᾽ἐξελθοῦσα θύρας ὤιξε φαεινὰς cf. (X, 230 à 232 ; X, 312) καὶ κάλει· οἱ δ᾽ἅμα πάντες ἀιδρείηισιν ἕποντο· αὐτὰρ ἐγὼν ὑπέμεινα, ὀισάμενος δόλον εἶναι.
259
οἱ δ᾽ἅμ᾽ἀιστώθησαν ἀολλέες· οὐδέ τις αὐτῶν ἐξεφάνη δηρὸν δὲ καθήμενος ἐσκοπίαζον.
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Traduction

Cette traduction se veut la plus proche possible du texte antique. Le but étant de rendre ce texte dans son originalité pédagogique initiale. N'hésitez pas à nous contacter pour tout commentaire sur la traduction parallèle.

Traducteur : Jean-Claude Angelini
Copyright : Traduction © J.C. ANGELINI, 2014-2018 / Mise en page © Citations-Antiques.com, 2019

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