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Auteurs de la Grèce antique

Zénon de Cition

Biographie

Zénon de Cition est un philosophe, d'origine phénicienne, fondateur en -301 du stoïcisme, l'école du Portique. Son élève et concitoyen Persée de Cition dit dans Récréations Morales qu'il est mort à l'âge de 72 ans.

Fils d'un commerçant phénicien installé à Chypre nommé Mnasée, Zénon est décrit comme un homme grand, frêle et bronzé. Il montre dès sa jeunesse un goût pour la philosophie. Son père lui achète, au cours de ses voyages, des traités socratiques. Il vient à Athènes en -312, et devient l'élève de Cratès de Thèbes, un cynique, puis de Stilpon, un mégarique, de Xénocrate et de Diodore Cronos.

Après avoir étudié différents systèmes philosophiques, vers l'âge de 40 ans, il décide de fonder sa propre école qu'il installe au Pécile : stoa veut dire portique, et le nom de l'école dérive de ce mot.

Il eut pour disciples : Cléanthe d'Assos, qui succède à son maître, devenant ainsi premier scolarque ; Athénodore de Soles ; Zénon de Sidon ; Ariston de Chios ; Hérillos de Carthage ; Denys d'Héraclée ; Sphéros du Bosphore ; Philonidès de Thèbes ; Callippe de Corinthe ; Posidonios d'Alexandrie ; Persée de Cition.

Il devient rapidement très populaire : les Athéniens lui élèvent une statue de bronze, lui remettent les clefs de la citadelle et lui offrent une couronne de laurier. Il est décrit comme un homme austère, peu bavard, mais facile à vivre, et sachant se donner parfois du bon temps, dans les limites de la convenance. En 262 av. J.-C., à la fin d'une longue vie durant laquelle il ne connut pas la maladie, il chuta et se cassa le doigt, en déduisit que son temps était venu, cita le vers de Niobé : "Je viens. Pourquoi m'appelles-tu ?", et mourut sur le coup après avoir retenu sa respiration ou s'être lui-même étranglé. Aucun de ses ouvrages ne nous est parvenu, nous n'avons que leurs titres, rapportés par Diogène Laërce, et quelques fragments dans des compilations.

Il a divisé la science en trois grandes parties : la logique, la physiologie (sciences naturelles) et la morale. Il est l'inventeur du concept cardinal de la pratique des devoirs dans le stoïcisme : le kathekon (en grec ancien Καθῆκον) au pluriel kathekonta (καθήκοντα : ce qui convient).

Å’uvres

République, Sur la royauté, Sur le mariage, Sur l'impiété

Ses citations

(1)
  • L'homme a deux oreilles et une seule langue, pour écouter deux fois plus qu'il ne parle.

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