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Morceaux choisis

L'Odyssée - Chant XI, vers 225-247

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L'Odyssée (en grec ancien Ὀδύσσεια / Odússeia), est une épopée grecque antique attribuée à l'aède Homère, qui l'aurait composée après l'Iliade, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Elle est considérée comme l'un des plus grands chefs-d'œuvre de la littérature et, avec l'Iliade, comme l'un des deux poèmes fondateurs de la civilisation européenne.

L'Odyssée
Chant XI
Arrivée de nombreuses femmes : Tyrô
225
Comme, d'une part, tous deux, nous échangions ces mots1 , les femmes arrivèrent, car l'admirable Persèphone les y incitait, elles qui étaient des épouses et/ou des filles de soldats d'élite/d'officiers.
228
D'autre part, elles se rassemblèrent innombrables autour du sombre (nuage de) sang tandis que moi, je me demandais comment je pourrai les interroger, chacune à son tour.
230
Or, à contre-cœur2, la meilleure décision me parût la suivante : dégainer mon glaive à longue pointe, « baudrier » sur ma forte cuisse, en ne (les) laissant pas boire toutes ensembles du sombre sang.
233
Puis, elles s'approchèrent l'une après l'autre et chacune (d'elles me) raconta son origine/sa vie ; quant à moi, je (les) interrogeais toutes.
235
En cet endroit, certes, la première (que) je vis (fût) Tyrô, bien née du côté paternel qui dit être issue de l'irréprochable Salmônèos et elle affirma être/avoir été la femme de Crèthèos, fils d'Eole ; elle fut (autrefois) éprise du divin fleuve Enipèos qui est de beaucoup le plus beau des fleuves (qui coulent) sur terre et effectivement, elle parcourait souvent les belles rives3 de l'Enipèos.
241
Or, celui qui entoure et ébranle la terre4 se vêtant/ se drapant/ se travestissant/ se métamorphosant enfin en lui/dans ce lit, (la) viola en tourbillonnant à la barre du fleuve ; Or, la vague irisée aux couleurs de l'arc en ciel , haute comme une montagne, finit par l'entourer/l'asperger/(l'inséminer ?) dans son tube et cacha le dieu et la féminine mortelle.
245
Il délia alors la ceinture virginale et la submergea de sommeil. Toutefois lorsqu'effectivement le dieu eut accompli ses amoureux/amoureuses forfaits/oeuvres, il lui prit enfin la main pouah! et (lui) tint ce discours en (la) tutoyant :
Οδύσσεια
Ὀδυσσείας λ
225
Νῶι μὲν ὣς ἐπέεσσιν ἀμειβόμεθ᾽αἱ δὲ γυναῖκες ἤλυθον ὤτρυνεν γὰρ ἀγαυὴ Περσεφόνεια, ὅσσαι ἀριστήων ἄλοχοι ἔσαν ἠδὲ θύγατρες.
228
Αἱ δ᾽ἀμφ᾽αἷμα κελαινὸν ἀολλέες ἠγερέθοντο αὐτὰρ ἐγὼ βούλευον ὅπως ἐρέοιμι ἑκάστην.
230
Ἥδε δέ μοι κατὰ θυμὸν ἀρίστη φαίνετο βουλή· σπασσάμενος τανύηκες ἄορ, παχέος παρὰ μηροῦ cf. (X, 439) οὐκ εἴων πίνειν ἅμα πάσας αἷμα κελαινόν.
233
Αἱ δὲ προμνηστῖναι ἐπήισαν ἠδὲ ἑκάστη ὃν γόνον ἐξαγόρευεν· ἐγὼ δ᾽ἐρέεινον ἁπάσας.
235
Ἔνθ᾽ἦ τοι πρώτην Τυρὼ ἴδον εὐπατέρειαν ἣ φάτο Σαλμωνῆος ἀμύμονος ἔκγονος εἶναι, φῆ δὲ Κρηθῆος γυνὴ ἔμμεναι Αἰολίδαο· ἣ ποταμοῦ ἠράσσατ᾽Ἐνιπῆος θείοιο, ὃς πολὺ κάλλιστος ποταμῶν ἐπὶ γαῖαν ἵησι, καί ῥ᾽ἐπ᾽Ἐνιπῆος πωλέσκετο καλὰ ῥέεθρα.
241
Τῶι δ᾽ἄρα εἰσάμενος γαιήοχος ἐννοσίγαιος ἐν προχοῆις ποταμοῦ παρελέξατο δινήεντος· πορφύρεον δ᾽ἄρα κῦμα περιστάθη, οὔρεϊ ἶσον, κυρτωθέν κρύψεν δὲ θεὸν θνητήν τε γυναῖκα.
245
Λῦσε δὲ παρθενίην ζώνην κατὰ δ᾽ὕπνον ἔχευεν. Αὐτὰρ ἐπεί ῥ᾽ἐτέλεσσε θεὸς φιλοτήσια ἔργα, ἔν τ᾽ἄρα οἱ φῦ χειρί, ἔπος τ᾽ἔφατ᾽ἔκ τ᾽ὀνόμαζε·
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Traduction

Cette traduction se veut la plus proche possible du texte antique. Le but étant de rendre ce texte dans son originalité pédagogique initiale. N'hésitez pas à nous contacter pour tout commentaire sur la traduction parallèle.

Traducteur : Jean-Claude Angelini
Copyright : Traduction © J.C. ANGELINI, 2014-2018 / Mise en page © Citations-Antiques.com, 2019

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