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Morceaux choisis

L'Odyssée - Chant XI, vers 170-186

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L'Odyssée (en grec ancien Ὀδύσσεια / Odússeia), est une épopée grecque antique attribuée à l'aède Homère, qui l'aurait composée après l'Iliade, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Elle est considérée comme l'un des plus grands chefs-d'œuvre de la littérature et, avec l'Iliade, comme l'un des deux poèmes fondateurs de la civilisation européenne.

L'Odyssée
Chant XI
Ulysse interroge encore sa mère : son père ? Sa femme ? Son fils ? Sa mère lui répond : sa femme, son fils.
170
Allons donc ! dis-moi ce qu'il en est et exprime-toi de façon complète et détaillée : quelle Kèr réellement qui nous couche de tout notre long, (quelle sorte) de mort t'a-t-elle terrassée ?
172
Est-ce une longue maladie ou bien l'archère Artèmis t'a-t-elle tuée en s’approchant subrepticement, par ses flèches indolores.
174
Parle-moi aussi de mon père mais aussi de mon fils que j'ai laissé/abandonné ; possèdent-ils encore mon titre honorifique (de roi) ou bien quelqu'un d'autre parmi les guerriers l'a-t-il déjà (pris) car les gens pensent que je ne reviendrai plus.
177
Parle-moi aussi de mon épouse légitime, de ses décisions (passées) et de ses intentions (futures) ; demeure-t-elle auprès de son fils et protège-t-elle tout avec constance ou bien quelque meilleur (= noble) parmi les Achéens s'en est-il déjà allé avec elle ?
180
Ainsi parlai-je et aussitôt ma mère adorée me répondit à son tour : « Et certes, celle-ci demeure assurément égale à elle-même (mais) l'âme contristée dans ton palais et elle verse continûment des flots de larmes pour éteindre les nuits et même les journées qui la font périr de consomption/consument à petit feu.
Οδύσσεια
Ὀδυσσείας λ
170
Ἀλλ᾽ἄγε μοι τόδε εἰπὲ καὶ ἀτρεκέως κατάλεξον· cf.(I, 169, ; XI, 140, 170, 370, 457) τίς νύ σε κὴρ ἐδάμασσε τανηλεγέος θανάτοιο ;
172
Ἦ δολιχὴ νοῦσος ἦ Ἄρτεμις ἰοχέαιρα οἷς ἀγανοῖς βελέεσσιν ἐποιχομένη κατέπεφνεν ; cf. (V, 124)
174
Εἰπὲ δέ μοι πατρός τε καὶ υἱέος ὃν κατέλειπον, ἢ ἔτι πὰρ κείνοισιν ἐμὸν γέρας, ἦέ τις ἤδη ἀνδρῶν ἄλλος ἔχει ἐμὲ δ᾽οὐκέτι φασὶ νέεσθαι.
177
Εἰπὲ δέ μοι μνηστῆς ἀλόχου βουλήν τε νόον τε· ἠὲ μένει παρὰ παιδὶ καὶ ἔμπεδα πάντα φυλάσσει ἦ ἤδη μιν ἔγημεν Ἀχαιῶν ὅς τις ἄριστος.
180
Ὣς ἐφάμην ἡ δ᾽αὐτίκ᾽ἀμείβετο πότνια μήτηρ· « Καὶ λίην κείνη γε μένει τετληότι θυμῶι σοῖσιν ἐνὶ μεγάροισιν ὀιζυραὶ δέ οἱ αἰεὶ φθίνουσιν νύκτες τε καὶ ἤματα δάκρυ χεούσηι.
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Traduction

Cette traduction se veut la plus proche possible du texte antique. Le but étant de rendre ce texte dans son originalité pédagogique initiale. N'hésitez pas à nous contacter pour tout commentaire sur la traduction parallèle.

Traducteur : Jean-Claude Angelini
Copyright : Traduction © J.C. ANGELINI, 2014-2018 / Mise en page © Citations-Antiques.com, 2019

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