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Morceaux choisis

L'Odyssée - Chant X, vers 467-486

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L'Odyssée (en grec ancien Ὀδύσσεια / Odússeia), est une épopée grecque antique attribuée à l'aède Homère, qui l'aurait composée après l'Iliade, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Elle est considérée comme l'un des plus grands chefs-d'œuvre de la littérature et, avec l'Iliade, comme l'un des deux poèmes fondateurs de la civilisation européenne.

L'Odyssée
Chant X
Une année s'écoule dans la joie mais soudain les compagnons pensent au retour chez eux.
467
En vérité, en cette escale, nous tous, pour une année entière, nous apprécions des viandes délicates accompagnées de vin vieux gouleyant ; mais quand déjà un an fut passé et que les (quatre) saisons eurent défilé, les mois s'écoulant et que les longues journées furent passées, alors seulement mes chers compagnons me dirent en m'attirant au dehors (du palais) :
472
« Souviens-toi maintenant, tout de suite, de notre chère patrie si c'est la volonté des dieux que tu sois sauvé et que tu retournes chez toi dans ta maison en altitude et sur la terre de tes ancêtres.
475
Ainsi dirent-ils et mon caractère indomptable se laissa cependant assurément persuader.
476
Ainsi, d'abord, durant une journée tout entière jusqu'au crépuscule, nous apprécions des viandes délicates accompagnées de vin vieux gouleyant ; mais ensuite quand le soleil fut couché et l'obscurité arrivée sur la terre, ils s'endormirent en descendant dans les chambres obscures du palais.
480
Quant à moi, je grimpe vers la couche magnifique de Circé, j'embrasse ces genoux et la divine nymphe écouta ma voix et moi, en prenant la parole, je dis ces paroles ailées :
483
« Ô Circé, accomplis la promesse que tu m'as faite une fois de m'aider à partir vers chez moi car mon cœur palpite maintenant d'impatience comme celui des autres compagnons, lesquels harcèlent mon cœur en gémissant autour de moi dès qu'un tant soit peu tu vaques (ils te savent) assurément à l'écart. »
Οδύσσεια
Ὀδυσσείας κ
467
Ἔνθα μὲν ἤματα πάντα τελεσφόρον εἰς ἐνιαυτὸν ἥμεθα δαινύμενοι κρέα τ᾽ἄσπετα καὶ μέθυ ἡδύ· ἀλλ᾽ὅτε δή ῥ᾽ἐνιαυτὸς ἔην περὶ δ᾽ἔτραπον ὧραι 470 μηνῶν φθινόντων περὶ δ᾽ἤματα μακρὰ τελέσθη, καὶ τότε μ᾽ἐκκαλέσαντες ἔφαν ἐρίηρες ἑταῖροι·
472
δαιμόνι᾽ἤδη νῦν μιμνήσκεο πατρίδος αἴης, εἴ τοι θέσφατόν ἐστι σαωθῆναι καὶ ἱκέσθαι οἶκον ἐς ὑψόροφον καὶ σὴν ἐς πατρίδα γαῖαν.
475
Ὣς ἔφαν, αὐτὰρ ἐμοί γ᾽ἐπεπείθετο θυμὸς ἀγήνωρ. cf. (X, 406, 466, 505, 550)
476
Ὣς τότε μὲν πρόπαν ἦμαρ ἐς ἠέλιον καταδύντα ἥμεθα, δαινύμενοι κρέα τ᾽ ἄσπετα καὶ μέθυ ἡδύ· cf. (X, 184 ; X, 468) ἦμος δ᾽ ἠέλιος κατέδυ καὶ ἐπὶ κνέφας ἦλθεν, οἱ μὲν κοιμήσαντο κατὰ μέγαρα σκιόεντα.
480
Αὐτὰρ ἐγὼ Κίρκης ἐπιβὰς περικαλλέος εὐνῆς γούνων ἐλλιτάνευσα, θεὰ δέ μευ ἔκλυεν αὐδῆς· καί μιν φωνήσας ἔπεα πτερόεντα προσηύδων·
483
« Ὢ Κίρκη, τέλεσόν μοι ὑπόσχεσιν ἥν περ ὑπέστης, οἴκαδε πεμψέμεναι θυμὸς δέ μοι ἔσσυται ἤδη ἠδ᾽ἄλλων ἑτάρων, οἵ μευ φθινύθουσι φίλον κῆρ ἀμφ᾽ἔμ᾽ὀδυρόμενοι ὅτε που σύ γε νόσφι γένηαι.
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Traduction

Cette traduction se veut la plus proche possible du texte antique. Le but étant de rendre ce texte dans son originalité pédagogique initiale. N'hésitez pas à nous contacter pour tout commentaire sur la traduction parallèle.

Traducteur : Jean-Claude Angelini
Copyright : Traduction © J.C. ANGELINI, 2014-2018 / Mise en page © Citations-Antiques.com, 2019

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