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Morceaux choisis

L'Odyssée - Chant III, vers 265-290

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L'Odyssée (en grec ancien Ὀδύσσεια / Odússeia), est une épopée grecque antique attribuée à l'aède Homère, qui l'aurait composée après l'Iliade, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Elle est considérée comme l'un des plus grands chefs-d'œuvre de la littérature et, avec l'Iliade, comme l'un des deux poèmes fondateurs de la civilisation européenne.

L'Odyssée
Chant III
Egysthe finit par avoir raison de la répugnance de Clytaimnèstre pour un mari et les hommes en général. Ménélas est dérouté vers la Crète puis l'Egypte
265
Elle, bien sûr1, au début, désapprouva cette cour indécente, la mégère Clytaimnèstre (car elle avait besoin de retrouver de bons sentiments) ;
267
auprès d'elle, il y avait aussi un aède à qui l'Atréide en partance pour Troie avait fort (re)commandé de protéger son épouse.
269
Mais alors qu'il plaît à la Moire des dieux de surajouter (à son destin) qu'elle serait apprivoisée, alors il lui plaît aussi, incroyable mais vrai, d'attirer l'aède dans une île déserte (où) il est abandonné pour devenir une proie et une pitance pour les charognards
272
Puis Clytaimnèstre l'acceptant, ils le désirèrent tous deux et il l'a conduisit dans son logis.
273
Il brûla en l'honneur des dieux de nombreuses pattes sur des autels sacrificiels et il suspendit de nombreux ex-voto, des tissus brodés d'or pour (= en remerciement de) l'obtention de cette bonne fortune qu'en son for intérieur, il n'avait jamais pensé voir se réaliser.
276
Car, c'est (encore) vrai, nous naviguions de conserve en allant vers Troie, l'Atréide et moi, faisant montre d'une amitié réciproque.
278
Mais lorsque nous atteignîmes le Cap Sounion promontoire sacré des Athéniens, là Apollôn Phoibos2 fit mourir le pilote de Ménélas en s’approchant subrepticement, par ses flèches indolores3 alors qu'il tenait entre ses mains le gouvernail du navire qui avait (encore bien) de l'eau à courir. Phrontis, le fils d'Onètoridès, lui qui se distinguait entre les hommes de toute origine pour piloter un navire chaque fois que se déchaînaient les tempêtes.
284
Ainsi fit-il escale à cet endroit, bien qu'impatient de poursuivre sa route, jusqu'à ce qu'il ait enseveli son timonier/équipier et lui ait rendu les honneurs funèbres.
286
Mais quand il lui plut de reprendre (sa route) sur le bassin (méditerranéen) à la couleur violette sur son navire à cale creuse, il atteignit le Mont Malée promontoire abrupt des Maléens, amis des dieux, alors il plut à Zeus qui voit au loin de (lui) concocter une route affligeante et de répandre sur lui le souffle des vents stridents qui soulèvent des vagues gigantesques semblables à des montagnes.
Οδύσσεια
Οδύσσεια Γ
265
Ἡ δ᾽ἦ τοι τὸ πρὶν μὲν ἀναίνετο ἔργον ἀεικὲςδῖα Κλυταιμνήστρη· φρεσὶ γὰρ κέχρητ᾽ἀγαθῆισι·
267
(π)ὰρ(α) δ᾽ἄρ᾽ἔην καὶ ἀοιδὸς ἀνήρ, ὧι πόλλ᾽ἐπέτελλενἈτρεΐδης Τροίηνδε κιὼν ἔρυσασθαι ἄκοιτιν.
269
(π)ὰρ(α) δ᾽ἄρ᾽ἔην καὶ ἀοιδὸς ἀνήρ, ὧι πόλλ᾽ἐπέτελλενἈτρεΐδης Τροίηνδε κιὼν ἔρυσασθαι ἄκοιτιν.
272
Ἀλλ᾽ὅτε δή μιν μοῖρα θεῶν ἐπέδησε δαμῆναι,δὴ τότε τὸν μὲν ἀοιδὸν ἄγων ἐς νῆσον ἐρήμηνκάλλιπεν οἰωνοῖσιν ἕλωρ καὶ κύρμα γενέσθαι.
273
Πολλὰ δὲ μηρί᾽ἔκηε θεῶν ἱεροῖς ἐπὶ βωμοῖς,πολλὰ δ᾽ἀγάλματ᾽ἀνῆψεν, ὑφάσματά τε χρυσόν τε,ἐκτελέσας μέγα ἔργον, ὃ οὔ ποτε ἔλπετο θυμῶι.
276
Ἡμεῖς μὲν γὰρ ἅμα πλέομεν Τροίηθεν ἰόντες, Ἀτρεΐδης καὶ ἐγώ, φίλα εἰδότες ἀλλήλοισιν.
278
Ἀλλ᾽ὅτε Σούνιον ἱρὸν ἀφικόμεθ᾽ἄκρον Ἀθηνέων, ἔνθα κυβερνήτην Μενελάου Φοῖβος Ἀπόλλων οἷς ἀγανοῖς βελέεσσιν ἐποιχόμενος κατέπεφνε,(V124) πηδάλιον μετὰ χερσὶ θεούσης νηὸς ἔχοντα, Φρόντιν Ὀνητορίδην, ὃς ἐκαίνυτο φῦλ᾽ἀνθρώπων νῆα κυβερνῆσαι, ὁπότε σπέρχοιεν ἄελλαι.
284
Ὣς ὁ μὲν ἔνθα κατέσχετ᾽ἐπειγόμενός περ ὁδοῖο, ὄφρ᾽ἕταρον θάπτοι καὶ ἐπὶ κτέρεα κτερίσειεν.
286
Ἀλλ᾽ὅτε δὴ καὶ κεῖνος ἰὼν ἐπὶ οἴνοπα πόντον ἐν νηυσὶ γλαφυρῆισι Μαλειάων ὄρος αἰπὺ ἷξε θέων, τότε δὴ στυγερὴν ὁδὸν εὐρύοπα Ζεὺς (cf. II, 146) ἐφράσατο λιγέων δ᾽ἀνέμων ἐπ᾽ἀυτμένα χεῦε κύματά τε τροφέοντο πελώρια ἶσα ὄρεσσιν.
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Traduction

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Traducteur : Jean-Claude Angelini
Copyright : Traduction © J.C. ANGELINI, 2014-2018 / Mise en page © Citations-Antiques.com, 2016

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