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Morceaux choisis

L'Odyssée - Chant II, vers 146-159

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L'Odyssée (en grec ancien Ὀδύσσεια / Odússeia), est une épopée grecque antique attribuée à l'aède Homère, qui l'aurait composée après l'Iliade, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Elle est considérée comme l'un des plus grands chefs-d'œuvre de la littérature et, avec l'Iliade, comme l'un des deux poèmes fondateurs de la civilisation européenne.

L'Odyssée
Chant II
Un présage apparaît dans le ciel ; des aigles se battent puis s'éloignent par la droite
146
Ainsi parla Tèlémaque ; Zeus qui voit au loin fit alors s’élever pour lui très haut, en s’envolant du sommet d’une colline, deux aigles initialement en patrouille l’un derrière l’autre portés par un courant de vent d’est, qui se rapprochèrent ayant déployé leurs ailes à se toucher l’une l’autre,
150
mais quand ils furent exactement au dessus de l’assemblée qui débattait, alors ils tournoyèrent en battant leurs ailes au plumage serré et ils pointèrent leurs regards vers toutes les têtes, quel fatal augure !
153
Et se déchirant du bec mutuellement la face, s’enserrant l’un l’autre au cou, ils repartirent contre toute attente en filant vers la droite et, contournant les maisons, traversèrent la ville.
155
Puis, après les avoir suivi des yeux, l’auditoire regarda ces oiseaux comme un présage et ils réfléchissaient pour trouver une interprétation et leur cœur était préoccupé de ce qui allait vraiment arriver.
157
Sur ce, un Vétéran, Halithersès, fils de Mastor, s’adressa à tous à la cantonade (de sa place). En effet, il se distinguait parmi ses contemporains dans l’art d’observer les oiseaux et d’expliquer ces ébats aériens qui annonce(nt) l’avenir.
Οδύσσεια
Οδύσσεια Β
146
“ὣς φάτο Τηλέμαχος· τῷ δ᾽αἰετὼ εὐρύοπα Ζεὺς ὑψόθεν ἐκ κορυφῆς ὄρεος προέηκε πέτεσθαι τὼ δ᾽ἕως μέν ῥ᾽ἐπέτοντο μετὰ πνοιῇς ἀνέμοιο πλησίω ἀλλήλοισι τιταινομένω πτερύγεσσιν
150
ἀλλ᾽ὅτε δὴ μέσσην ἀγορὴν πολύφημον ἱκέσθην, ἔνθ᾽ἐπιδινηθέντε τιναξάσθην πτερὰ πυκνά ἐς δ᾽ἰδέτην πάντων κεφαλάς ὄσσοντο δ᾽ὄλεθρον :
153
Δρυψαμένω δ᾽ ὀνύχεσσι παρειὰς ἀμφί τε δειρὰς δεξιὼ ἤιξαν διά τ᾽οἰκία καὶ πόλιν αὐτῶν.
155
Өάμβησαν δ᾽ὄρνιθας, ἐπεὶ ἴδον ὀφθαλμοῖσιν ὥρμηναν δ᾽ἀνὰ θυμὸν ἅ περ τελέεσθαι ἔμελλον.
157
Τοῖσι δὲ καὶ μετέειπε γέρων ἥρως Ἁλιθέρσης Μαστορίδης. Ὁ γὰρ οἶος ὁμηλικίην ἐκέκαστο ὄρνιθας γνῶναι καὶ ἐναίσιμα μυθήσασθαι.
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Traduction

Cette traduction se veut la plus proche possible du texte antique. Le but étant de rendre ce texte dans son originalité pédagogique initiale. N'hésitez pas à nous contacter pour tout commentaire sur la traduction parallèle.

Traducteur : Jean-Claude Angelini
Copyright : Traduction © J.C. ANGELINI, 2014-2018 / Mise en page © Citations-Antiques.com, 2016

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